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L’utilisation de l’empreinte eau grise pour déterminer le niveau du traitement de l’eau

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Présentation


  • Porteur du projet : l’Université de l’architecture, génie civil et géodésie de Sofia (Bulgarie)
  • Partenaires : opérateurs locaux de traitement des eaux usées
  • Durée du projet : 2 années
  • Coût du projet : moins de 20 000 € ; seuls les coûts des analyses chimiques ont été financés.

Contexte d’émergence du projet :

Un travail de thèse doctorale a été lancé sur la base de quelques résultats du projet EcoWater UE FP7.  EcoWater vise le développement des indicateurs de l’efficacité écologique au niveau méso pour évaluer des technologies et leur utilisation dans les secteurs consommant de l’eau. L’empreinte eau grise est l’un de ces indicateurs concernant la pollution aquatique.

L’empreinte eau grise fait référence à la pollution et est définie comme le volume d’eau douce nécessaire pour assimiler une charge de polluants par rapport aux concentrations du fond naturel et les normes de qualité d’eau existantes. L’empreinte eau grise est le volume d’eau nécessaire pour assimiler des rejets, quantifiée comme le volume d’eau nécessaire pour diluer des polluants permettant d’atteindre un niveau où la qualité de l’eau ambiante reste au-dessus des normes de qualité de l’eau acceptées. 

Hoekstra, A.Y., et al., 2011. The Water Footprint Assessment Manual: Setting theGlobal Standard. Earthscan, London, UK

Stratégie et objectifs


Le projet est destiné à mettre en cohérence les exigences de deux directives européennes.

L’empreinte eau grise est l’outil principal pour arriver à cet objectif.

L’endroit où l’usine de traitement des eaux usées rejette ses effluents dans un cours d’eau est le « point d’intersection » physique entre deux directives européennes – Directive 91/271 et Directive 2000/60/EC (Directive cadre sur l’eau, DCE). Dans plusieurs cas, les autorités responsables délivrent des permis de rejets basés seulement sur les normes de rejet maximales tolérées pour l’usine de traitement des eaux usées (selon le Directive 91/271), sans prendre en compte l’état écologique ou le débit des cours d’eau récepteurs.

L’étude, menée par l’Université de l’architecture, de génie civil et de géodésie de Bulgarie, montre l’importance de considérer ces deux directives ensemble afin de déterminer des bases économiques et environnementales valables pour délivrer des permis de rejets.

Des paramètres quantitatifs et qualitatifs de quatre rivières et de six usines de traitement des eaux usées ont été suivis pendant un an. Cette sélection comprend différents ratios de rejets d’effluent en fonction du débit du cours d’eau (de 2 à 1 000) et des différents états écologiques des rivières (modéré ou bon).

Le concept d’empreinte eau grise a été mis en œuvre pour déterminer les seuils de rejets capables de satisfaire les exigences des deux directives pour le coût le plus bas.

Résultats et perspectives


Les résultats de l’étude pourraient être intéressants pour les autorités, responsables de la surveillance des points de traitement des eaux usées et de la gestion, du contrôle et suivi des eaux de surface.

Il offre aux autorités compétents (les agences de bassin)  un outil qui leur permet de déterminer la vitesse de traitement des eaux usées dans toutes les situations, en fonction de l’état écologique du cours d’eau avant le point de rejet et le ratio entre le débit du cours d’eau et le débit de l’effluent.

La mise en œuvre de cet outil contribuera à satisfaire des exigences de la Directive Cadre sur l’eau.  Il représente une innovation pour la gestion des politiques concernant l’eau comme pour la médiation sociale.

Comment ce projet peut-il être dupliqué ?

Facilement car  peu de données ont besoin d’être collectées et analysées.

#Bulgarie #pollution #GWF #eauxusées

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