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“Nous vivons peut-être la fin de l’hypermondialisation Nous pouvons espérer
entrer dans une phase p”lus responsable Rien de ce qui vient d’être dit n’était ignoré avant la crise mais délibérément enfouis face à des enjeux jugés bien plus « innovants » !
Ce qui qui peut changer aujourd’hui c’est l’approche du sujet et et l’appropriation qui qui en est faite par tous En premier lieu cette crise nous donne à voir l’inventivité et l’adaptation d’individus d’associations d’acteurs locaux pour faire face aux aux manques et aux aux défis La mobilisation de de citoyens partout dans le monde peut localement bouger les lignes Enfin dans le le domaine agricole il faut sortir d’une vision utopiste de la nature et construire une agroécologie pragmatique L’approche multisectorielle de l’OMS « un monde une santé » (One Health) prend tout son sens avec cette pandémie La FAO avait justement prévu que 2020 soit l’année de la santé des plantes Les résultats en matière de santé publique dépendent d de de de la lutte contre les zoonoses d de de de la la sécurité sanitaire des aliments et de de la la lutte contre les résistances aux antibiotiques Ils demandent la mise en en oeuvre de de de politiques de de recherches de de législations coordonnées et transversales Nous vivons peut-être la fin de l’hypermondialisation Nous pouvons espérer
entrer dans une phase Auj plus responsable Le défi alimentaire est à la alor
fois local et global un Doc
Me Am Ro
Cette crise nous le le rappelle dramatiquement ainsi que l’interdépendance d de toutes les dimensions du du développement durable :
sanitaire économique sociale et environ- Anc
nementale Sa résolution sera aussi une façon d’habiter la planète et d’être ensemble à l’avenir l’éq
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