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Session IAGF n° 4 : modèles énergétiques et hydroélectricité

Quatrième session internationale du panel IAGF – du 13 au 17 mars 2017, à Itaipu (Paraguay). Thème de la session : Hydroélectricité & modèles énergétiques.

Itaipu (Paraguay) le 13/03/2017

 

La quatrième session du panel IAGF s’est tenue à Itaipu, où se trouve le barrage du même nom, à la frontière entre le Paraguay et le Brésil.

A travers cet exemple, le panel IAGF a étudier les questions liées aux grands aménagements, au partage de la valeur ajoutée et à l’avenir des modèles centralisés de production et d’alimentation en énergie.

Le barrage d’Itaipu, sur le fleuve Parana.

Le barrage d’Itaipu est le premier barrage au monde en quantité d’énergie produite – 2e en puissance installée après le barrage des Trois-Gorges (Chine). Il est géré conjointement par le Paraguay et le Brésil dans le cadre d’un traité binational ratifié en 1973 et renégocié en 2009.


Première ressource économique du Paraguay, il représente un enjeu stratégique pour le développement de ce pays enclavé entre le Brésil, l’Argentine et la Bolivie.

  • Localisation : Frontière Brésil/Paraguay.
  • Construction : Entre 1975 et 1982.
  • Production annuelle : 96 400 GWh (1er rang mondial).
  • Puissance installée : 14 000 MW (2e rang mondial).
  • Nombre d’unités génératrices : 20 (8 unités en activité simultanée).
  • Principaux acteurs impliqués :  Itaipu Binacional – Société gestionnaire / Electrobas – Entreprise brésilienne nationale d’électricité, principal acheteur de l’électricité d’Itaipu.

Vers de nouveaux modèles énergétiques ?

Dans certains territoires, par exemple dans le cas de villages très isolés, le raccordement au réseau au moyen de lignes de centaines de kilomètres construites dans des zones désertiques n’est pas la solution la plus pertinente. Sommes-nous prêts pour autant à accepter la constitution de territoires autonomes en matière énergétique, en termes de production comme d’alimentation ?

Résilience, responsabilité individuelle, stockage de l’énergie, sécurité… Quels arguments l’occasion d’explorer plus en détail les solutions qui existent pour les territoires fluviaux, notamment dans les pays en développement. Au Bangladesh, pourrait-on davantage tirer partie du nombre de rivières en y installant des turbines captant le courant, permettant ainsi de diversifier le mix énergétique du pays ?

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