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Journée mondiale de l'Océan : il n'existe qu'une seule santé

La Covid-19 nous invite à redéfinir la santé. Pouvons-nous prétendre être en bonne santé lorsque nous détruisons la biodiversité, que nos déchets plastiques sont ingérés par les animaux marins avant de se retrouver dans nos assiettes ? Aujourd’hui, le lundi 8 juin 2020, nous célébrons la Journée mondiale des océans, des biens collectifs que nous avons la responsabilité de protéger et d’exploiter de manière durable les ressources qu’ils nous offrent.

 

Greenpeace a créé une sculpture de baleine morte aux Philippines pour sensibiliser sur la pollution plastique

Les océans représentent 71% de la surface terrestre et près de 97% de la quantité totale d’eau sur la planète. Pourtant, les scientifiques établissent un constat toujours plus alarmant : plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversés chaque année, ce qui cause la mort de 100 000 mammifères marins.

Or, la santé des Océans et des Hommes est liée. Nos activités quotidiennes contribuent à la pollution qui asphyxient les océans et impactent la santé humaine, pouvant provoquer des problèmes de fertilité, des troubles de la croissance et des perturbations hormonales.

De l’importance des Océans…

 

En cette Journée internationale qui leur est dédiée, il est essentiel de revenir sur le rôle essentiel que jouent les océans dans les écosystèmes. Ils constituent des poumons de notre Terre car ils apportent 50% de l’oxygène que l’on respire et abritent 90% de la biodiversité mondiale.

Les océans nous protègent également du réchauffement climatique : 93% du carbone de la planète est stocké dans les océans. Ces puits de carbone sont d’autant plus indispensables qu’ils sont des « refroidisseurs » naturels pouvant empêcher la hausse des températures d’un ou de plusieurs degrés. Il est estimé aujourd’hui que 30% des émissions de CO2 dues aux activités humaines sont absorbées par les océans, soit 50 fois plus que dans l’atmosphère.

Enfin, les océans sont au centre de nos économies par la pêche, le tourisme, la recherche sous-marine, ou encore le transport maritime – leur valeur ajoutée est de 1 500 milliards de dollars – Si les océans étaient un pays, ils se placeraient au 7e rang des économies mondiales.

 

… à la nécessité de les protéger

 

Notre dette écologique ne cesse de se creuser. Dans un webinaire animé à ce jour par l’Institut du développement durable et des relations internationale (IDDRI) : Lutte contre la pollution plastique marine : état des lieux et perspectives, il nous est rappelé la nécessité d’appréhender le défi climatique par le prisme d’une approche systémique. Il urge de mettre en place des instruments juridiques contraignants, aux niveaux régionaux et international, qui renforcent la cohérence et la coordination des initiatives déjà existantes, responsabilisent producteurs et consommateurs et exhortent à « des formes de collaboration extrêmes », dit Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire.

Pour lutter contre le réchauffement climatique, les mesures d’adaptation ne suffiront pas. La mitigation demeure le seul moyen de réduire notre vulnérabilité. Pour restaurer la vie de nos océans, il faut prendre le problème à la source. Si les océans et les mers sont en mauvaise santé, c’est que les fleuves souffrent d’abord. Initiatives pour l’Avenir des Grands Fleuves (IAGF) est née de la volonté de porter la voix de ces derniers. En collaboration avec la Fondation Tara Océan et la Compagnie nationale du Rhône (CNR), IAGF appelle les candidats aux élections municipales françaises françaises à agir pour des Fleuves sans plastique. Atténuer le changement climatique exige une forte volonté politique. 

 

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